Lys des Mohawks, 17 avril
par France Quenneville, 14 juillet 2013.
par France Quenneville, 14 juillet 2013.
Kateri Tekakwitha, toi qui était près de la
nature et de l’environnement prie avec moi notre Divin Père et notre Divine
Mère afin qu’ils m’enveloppent, moi et les miens, de leur immense Amour. Et,
que cette vague d’amour grandiose se déverse avec fluidité sur tous les êtres
vivants et la nature qui les entoure. Ainsi, je demande que toutes les énergies
négatives soient données à la Mère Terre pour qu’elle les transforme en énergie
subtile de lumière pour le plus grand bien de tous et selon la volonté du Grand
Esprit, Dieu.
Kateri Tekakwitha, toi qui a été rejetée par
les tiens et ta communauté; malgré la diffamation, la médisance, l’intimidation
et les mauvais traitements qu’on t’a fait subir, tu n’as jamais cessé de croire
en l’Amour Infini de Dieu, aide-moi à conserver la foi, combattre la
persécution et à garder courage dans l’affliction. Prie aussi avec moi le
Divin, le Grand Esprit, pour que personne ne soit jamais privé de ses droits
humains au profit d’une cause, si noble soit elle.
Kateri Tekakwitha, toi qui était pleine de
douceur et de bonté, tu m’encourages à purifier mon corps et mon esprit. Tu
m’inspires à cultiver la pureté d’intention en éloignant de moi toute énergie
trouble, culpabilité, ressentiment, ou envie de vengeance. J’élève ainsi mes
pensées au niveau de la joie et de l’amour divins et je m’efforce d’imprégner
toutes mes actions de douceur et de bonté envers les autres.
Kateri Tekakwitha, pur et tendre lys, tout comme toi qu’une lumière blanche
émane de mon centre, se propage dans tout mon corps et diffuse enfin sur toute
la planète et tout l’univers pour nous remplir tous de l’Amour infini de Dieu.
Qu’ainsi tu m’aides à faire monter ma prière jusqu’à Dieu, le Grand Esprit,
tout comme la fumée de l’encens le
plus délicat s’élève jusqu’au ciel. Et, que mon âme s'envole aile contre l’aile avec l'aigle jusqu'au plus hauts sommets, là où se trouve le Grand Esprit.
Kateri Tekakwitha, toi qui as exercé ton
“leadership” dans ton combat pour la vérité avec humilité, aide-moi à
persévérer dans cette même voie avec patience en me concentrant uniquement sur
l’Amour. Aussi, prie avec moi le Divin, le Grand Esprit, pour que chacun trouve sa
place dans le grand espace sacré de Dieu. Je rend grâce à l’amour infini du Grand Esprit. Je le remercie pour l’heureux dénouement de la situation en cause. Amen.
Copyright, France Quenneville, version du 14 juillet 2013.
Note
Selon l’histoire que j’ai lue à propos de Kateri
Tekakwitha lorsque j’étais enfant, elle avait été torturée quotidiennement,
brûlée sur un bûcher puis mutilée pour sa foi chrétienne. Au moment où elle brûlait,
on lui avait même tranché l’abdomen en faisant une énorme croix à l’aide d’un
objet coupant. Elle fut donc persécutée entre autre pour son refus à se marier
et pour sa foi chrétienne. Mais, ce qui n’est pas mentionné dans la plupart des
histoires, mis à part le fait qu’elle était orpheline, c’est que ses deux
parents venaient de tribus différentes qui s’opposaient. Le racisme devait être
aussi au rendez-vous. De plus, elle avait un handicap visuel, séquelle de la
maladie qui tua ses parents. Pour toutes ces raisons, je pense qu’elle a du
tomber à son insu dans ce qu’on appelle aujourd’hui le système du «Gang Stalking»
ainsi que la torture qui y est associée. Les gens qui ont des préjugés croient
toujours posséder de solides motifs de discrimination pour cibler des
innocents, les harceler ou les ostraciser. Elle était donc une candidate
parfaite pour devenir une individu ciblée par ce crime haineux.
Le « Gang Stalking » : action
citoyenne collective ou crime haineux érigé en système ?
Voir pour les individus ciblés du Canada d’aujourd’hui:
Il est important de
savoir que les Mohawks d’aujourd’hui étaient les Iroquois d’autrefois. Et, que
ces derniers étaient réputés pour leur cruauté et leur barbarie. Dans le texte
de ce site : http://www.kateritekakwitha.org/ancestry/decline on
fait mention du traitement que l’on réservait aux femmes capturées par les
Iroquois de l’époque : « Les
Iroquois ne s’en prennent pas qu’aux Hurons et aux Jésuites. Les femmes de la
colonie qui ont le malheur d’être capturées subissent le même sort.» Ainsi,
ils auraient aussi torturé et mutilé Kateri Tekakwitha tout comme Catherine
Mercier l’avait été. Elle était selon moi aussi une martyre. D’ailleurs, son
martyre ni celui de Catherine Mercier n’ont jamais semblés être considérés dans
les histoires qu’on retrouve aujourd’hui.
Plus loin, il est dit que
« Dans ses ouvrages qui font
autorité, l'historienne métis Olive Patricia Dickason relève que, contrairement
aux Européens, les premières nations du Canada ne torturent jamais les leurs.
Ils s'en prennent aux ennemis seulement. » . De plus, l'historien Jacques Lacoursière lui,
explique que «Pour les Iroquois, les
missionnaires représentent une menace politique et culturelle. Ils propagent
une religion qui détruit la leur et qui risque fort de modifier les bases mêmes
de leur structure sociale. Ils incarnent l'impérialisme français.» Cela
devait être la raison pourquoi ils les avaient torturé. Mais, qu’en est-il de
Sainte Kateri ? D’autres pensent qu’elle a été persécutée aussi.
Dans un au article plus dénonciateur, il est dit
que : « Devant cette vie d'une
jeune fille de chez nous (Canada), il faut «sortir» la merveille de nos
yeux. Surnommée le lys des Mohawks parce qu'elle était douce comme une fleur,
Kateri Tekakwitha, née sur la terre des premiers martyrs nord-américains qui
deviendra l'État de New York, a été, dès son adhésion à la foi chrétienne à
l'âge de 18 ans et jusqu'à sa mort à 24 ans en 1680, victime de ce que nous
appelons aujourd'hui l'intimidation…Sa foi lui valut de multiples persécutions.
Les gens se moquaient d'elle en raison de son handicap visuel suite à une
épidémie de petite vérole qui lui enlève son père, sa mère et son frère et
parce qu'elle était chrétienne. On l'appelait, comme pour rire d'elle, la chrétienne, et on la
privait de nourriture parce qu'elle refusait de travailler le dimanche.» Etc.
Lire la suite : http://geraldchaput.homily-service.net/2012_b_paques_02m.html »
Compte tenu de tout ceci, Kateri Tekakwitha devait
certainement représenter une grande menace pour les Iroquois de l’époque étant
donné que sa mère était Algonquine et catholique. Même si son père était
Iroquois, ses deux parents étant décédés, elle était orpheline et seule pour se
défendre. Elle a eu le malheur d’avoir choisi d’entrer dans une religion qui menaçait
les Iroquois (et les Anglais). De
plus, elle se tenait avec les « robes noires », des français
catholiques. Il n’en fallait pas plus pour que le «Gang Stalking»
de l’époque se mette en branle. Il s’est manifesté par de l’intimidation, des
méfaits de toutes sortes, des mauvais traitements, du harcèlement, et
certainement de la surveillance 24/24, 7/7 aussi.
Dans le Gang Stalking on
sait que l’intimidation aussi bien que les pires délits, notamment la torture, sont
commis par le crime organisé. Il va sans dire que chaque culture possède son
modèle de « crime organisé » bien à lui. Dans le cas de Kateri
Tekakwitha, je me demande bien qui a incité son réseau de relations à la
persécuter, à la torturer, et à la mener jusqu’au bûcher? Et, pourquoi dans la
plupart des histoires à son sujet ces faits sont constamment occultés? On
va même jusqu’à dire qu’elle se mutilait elle-même! Dans le système du
Gang Staslking, on fait facilement passer pour fous les individus ciblés afin
de les discréditer. On les torture. Puis, on camoufle les blessures qu’on leur
fait subir en faisant passer ces innocents pour des malades imaginaires afin qu’ils ne
puissent pas se faire soigner. On peut même aller jusqu’à dire que leurs blessures sont de l’auto-mutilation au lieu de l'agression qu'ils ont subie. C’est beaucoup trop
facile !
Je sais pourtant que cela est une tactique
courante chez les membres du crime organisé que de renvoyer la responsabilité
de leurs crimes sur leurs victimes et de faire passer leurs délits pour des
accidents ou des causes naturelles. On les discrédite donc pour éviter
d’éveiller les soupçons sur eux et sur ce qu’ils leur font subir. C'est tout simplement une
vaste opération de camouflage. Sinon, pourquoi as-t-on occulté la vie de
martyre de Kateri Tekakwitha et la façon dont elle est morte? À la
lumière des faits du Gang Stalking, je me questionne sur ce qui a pu
encore être camouflé à son propos. En tout cas, moi, je la considère comme ayant été une victime du harcèlement en réseau du temps des prémices de notre histoire, appelé souvent Gang Stalking, Organized Stalking ou Cause Stalking. Et, elle est un modèle de foi malgré le rejet et la souffrance constante.
par France Quenneville, 14 juillet 2013.
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